[Installation de LyonNéon, tour lumière cybernétique (1988)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTL0113 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique LyonNéon, tour lumière cybernétique de Lyon de la station de métro Grange-Blanche, place d'Arsonval. Nicolas Schöffer, sculpteur ; René Gimbert et Jacques Vergely, architectes ; 1988. Commanditaire : Semaly. Inauguration : 8 décembre 1988.
historique Le 30 juin 1988, il n'a pas fallu moins de deux grues, place d'Arsonval, pour mettre à la verticale les douze tonnes d'Inox massif du monumental signal que Nicolas Schöffer a conçu pour la station Grange-Blanche de la ligne D du métro. Une sculpture poly-miroir, haute de vingt-cinq mètres, à la structure sévèrement rythmée de cercles et de carrés, et parcourue par trois cents mètres de tube néon. Le jour, les impeccables et implacables surfaces polies reflèteront les éclats de soleil. La luit, les néons multicolores s'allumeront selon le rythme très étudié d'un système électronique. Quatre projecteurs éclaireront cette sculpture dont l'animation lumineuse est modulée par la fréquentation de la station. Plus le trafic est important et plus le rythme s'accélère. Chef de file de l'art cybernétique, Schöffer qui signe ses premiers spectacles lumino-cinétiques dès 1956, est sans doute un de ceux qui a le mieux réussi la symbiose de l'art et de la technologie dans une parfaite collaboration de l'artiste et du technicien. Son choix par la Semaly, via une commission de spécialistes, est le bien venu. Il conforte une volonté de diversité dans l'implantation des oeuvres d'art dans le métro lyonnais. Il rappelle aussi la valeur d'intégration possible à la vie sociale de ce type d'art technologique souvent mal ressenti par le public qui sépare rédhibitoirement science et art. Or, non seulement, il y a dans ce cas précis, une dynamisation de l'espace urbain, mais aussi une intégration organique à la vie de la cité, au pouls de son agitation. Nicolas Schöffer est venu à Lyon, afin de concevoir cette oeuvre adaptée au site. Il reviendra courant juillet pour assurer les finitions techniques. Quant à l'entrée en mouvement de la sculpture, elle ne sera effectivement définitive que lorsque l'aménagement de la place sera terminé, à l'automne 1988. Source : "Sculpture à Grange-Blanche" / N.C. [Nelly Colin] in Lyon Figaro, 1er juillet 1988, p.34.
note à l'exemplaire Tirage conservé en double exemplaire (même cote).
note bibliographique "Station Grange-Blanche : naissance d'une sculpture de Schöffer" / Elyane Gérome in Le Progrès de lyon, 1er juillet 1988.

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